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Proposition E8 ==> [inventaire des sanctions à l'école]

 
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Etat de droit
Administrateur


Inscrit le: 02 Oct 2006
Messages: 87

MessagePosté le: 5 Oct 2006, 3:11 pm    Sujet du message: Proposition E8 ==> [inventaire des sanctions à l'école] Répondre en citant
 
Proposition E8 [énoncé restreint] [énoncé complet]

Adopter un Inventaire national des sanctions préconisées en milieu scolaire.

Cet inventaire mettrait en relation des catégories de fautes ou infractions d'élèves avec des fourchettes de sanctions correspondantes, suivant un principe de tarification (ou barème) tenant compte de l'âge et des circonstances. En incitant ainsi à l'harmonisation, il contribuerait fortement à combattre l'arbitraire, à réduire les vraies injustices autant que le sentiment d'injustice lui-même.
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astro52



Inscrit le: 02 Jan 2007
Messages: 17
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MessagePosté le: 2 Jan 2007, 7:43 pm    Sujet du message: Répondre en citant
 
Je suis globalement d'accord sur le fait de s'imposer un barême commun, même si cela ne va pas de soi.

Cependant, cette fermeté fait craindre pour les élèves souffrant de pathologies psychiatriques mal reconnues à cause de la frilosité de certains experts, mais qui sont bien réelles et qui entrainent des "passages" pendant lesquels l'élève n'est pas responsable de son comportement. Je pense notamment aux enfants border-line. L'accueil de ces enfants peut bien se passer à condition que les enseignants comprennent leur trouble et qu'ils sachent faire exception aux exigences habituelles. Je crois que comme l'article 122 de code pénal pour les adultes, il serait normal qu'il soit pris en compte pour un enfant aussi la possibilité de ne pas être en pleine possession de son dicernement au moment des faits et d'adapter en conséquence la manière de traiter l'incident.
Bien sur, cela doit comprendre une limite. Je suis prêt à me démener pour accueillir un enfant qui devrait être en hopital psychiatrique, pas pour y aller à sa place. Quand l'accueil met en danger la santé des enseignants ou des élèves, une structure de soin adaptée doit prendre le relai immédiatement car il faut éviter le retour à un système de sanction inadapté à l'encontre d'un enfant malade.
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Charlène



Inscrit le: 20 Déc 2006
Messages: 16

MessagePosté le: 4 Jan 2007, 7:31 pm    Sujet du message: Répondre en citant
 
Dans le site, il y a une page (je ne sais plus laquelle) où l'auteur dit en gros qu'il faut arrêter de tout méler : soit l'enfant est vraiment malade dans sa tête, et alors il faut le soigner, soit on le considère comme les autres en le mettant dans une classe standard et dans ce cas il faut le traiter comme les autres.

Je suis sensible moi aussi à tout ce qui relève vraiment du handicap, mais comment pourrez-vous expliquer à des enfants d'une même classe qu'à untel on lui passe tout tandis que le reste de la classe ne sera pas traité pareil.....

(PS: Où avez-vous trouvé cette nouveauté des "enfants border-line" ?? C'est quoi encore cette invention!)
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Eléa



Inscrit le: 07 Nov 2006
Messages: 26

MessagePosté le: 5 Jan 2007, 10:58 am    Sujet du message: Répondre en citant
 
Avant tout, merveilleuse année à toutes et à tous ! Et souhaitons que 2007 voit la fièvre qui affaiblit actuellement le système scolaire baisser, puis (on peut toujours rêver...) s'en aller pour laisser place, soyons fous, à une école à nouveau en bonne santé !!! Euh oui, bon je m'égare.
Sérieusement, je suis d'accord avec Astro 52, mais je pense que c'est un problème un peu différent que celui traité par la proposition du site. C'est déjà un énorme chantier que de s'occuper des enfants "normaux". Pourquoi ne pas laisser les cas de maladies, de handicaps et de troubles divers aux spécialistes de la chose ? L'école ne peut pas tout régler non plus, en tous cas PAS EN MEME TEMPS.
PS : je suis curieuse moi-aussi de savoir ce que signifie "border-line" employé pour un enfant ! Est-ce du jargon IUFMien ??? Pitié pour ceux qui ne sont pas du milieu, mais qui sont juste d'humbles parents...
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astro52



Inscrit le: 02 Jan 2007
Messages: 17
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MessagePosté le: 6 Jan 2007, 11:42 am    Sujet du message: Répondre en citant
 
C'est évidemment des choses dont on entend jamais parler à l'IUFM ou en formation. On le découvre le jour où on est confronté à un cas plus lourd que les autres, et ce cas là en éclaire d'autres, moins lourds, pour lesquels les collègues parlent de "crises violentes" ou de "bouderie". En psychiatrie, "border-line" est un synonyme de "cas limite" ou "état limite", et c'est une maladie à part entière qui se situe dans l'espace vide entre psychose et névrose. Bien qu'elle soit peu connue chez l'enfant car les études scientifiques ont porté essentiellement sur des adultes, elle existe également. Etant dans la même zone qu'eux, même si chez l'adulte les implications ne sont pas du tout les mêmes, c'est des enfants que je comprends de manière assez intuitive.

Il faut bien comprendre que ce n'est pas qu'une affaire de spécialistes. Les enfants ne naissent pas avec une étiquette "normal" ou "pas normal" sur le front. Ces enfants se retrouvent tous à l'école, et beaucoup y sont beaucoup mieux que dans un hopital où ils cotoient des enfants déjà psychotiques et où ils risquent de basculer aussi dans la psychose. Il n'y a que les cas extrêmes que l'école ne peut pas accueillir. Pour les autres, il est de son devoir de faire les efforts et les aménagements nécessaires pour accueillir ces enfants. Contrairement à ce que pense Charlène, les élèves comprennent très bien que les règles ne s'appliquent pas de la même façon dans certains cas si on leur explique pourquoi.
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Eléa



Inscrit le: 07 Nov 2006
Messages: 26

MessagePosté le: 9 Jan 2007, 12:23 pm    Sujet du message: Répondre en citant
 
Merci pour cet éclaircissement bienvenu Laughing
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Charlène



Inscrit le: 20 Déc 2006
Messages: 16

MessagePosté le: 14 Jan 2007, 3:40 pm    Sujet du message: Répondre en citant
 
astro52 a écrit:
En psychiatrie, "border-line" est un synonyme de "cas limite" ou "état limite", et c'est une maladie à part entière qui se situe dans l'espace vide entre psychose et névrose. Bien qu'elle soit peu connue chez l'enfant car les études scientifiques ont porté essentiellement sur des adultes, elle existe également.

Vous m'excuserez mais je suis toujours un peu suspicieuse quand on me parle de maladie... Que je sache nous sommes tous des névrosés, ce qui ne signifie pas que nous soyons tous malades.
D'un côté vous dites que les études ont porté sur les adultes, de l'autre vous affirmez que ca existe chez l'enfant. Comment pouvez-vous être aussi sûr de vous ?? Est-ce que vous pourriez au moins nous donner les références des études scientifiques dont vous parlez ?

astro52 a écrit:
Contrairement à ce que pense Charlène, les élèves comprennent très bien que les règles ne s'appliquent pas de la même façon dans certains cas si on leur explique pourquoi.

Je n'ai pas dis que je ne comprenais pas ca. Bien sûr si un enfant est visiblement pas comme les autres ou si il est handicapé, les autres vont le comprendre. Mais si c'est juste un pétage de plomb, il y en a beaucoup qui vont s'engouffrer dans la brèche. On voit ca chaque jour!
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astro52



Inscrit le: 02 Jan 2007
Messages: 17
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MessagePosté le: 14 Jan 2007, 11:34 pm    Sujet du message: Répondre en citant
 
Et bien non, les autres ne s'engouffrent pas dans la brèche. La classe suit quand ça s'inscrit dans la continuité d'une dérive collective, pas quand c'est un comportement individuel dont ils sont très éloignés.
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Charlène



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MessagePosté le: 19 Jan 2007, 6:35 pm    Sujet du message: Répondre en citant
 
astro52 a écrit:
Et bien non, les autres ne s'engouffrent pas dans la brèche. La classe suit quand ça s'inscrit dans la continuité d'une dérive collective, pas quand c'est un comportement individuel dont ils sont très éloignés.

Imaginons que ce "comportement individuel" qui perturbe tout le monde soit multiplié par 10 élèves dans la même classe, comment faites-vous ??
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astro52



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MessagePosté le: 19 Jan 2007, 7:11 pm    Sujet du message: Répondre en citant
 
Ce sont des cas heureusement très rares, il est assez peu probable d'en avoir 2 dans la même classe, alors certainement pas 10. Et puis ce sont des enfants qui fonctionnent par crises. En dehors des phases de crises ils sont souvent adorables. Si on en avait plusieurs, ils ne seraient pas en crise en même temps pour autant.
C'est avec les enfants très mal élevés que c'est plus difficile car ils peuvent être majoritaires dans une classe et même s'ils vont moins loin, ils ne s'arrêtent jamais et ne reconnaissent jamais leur tort.
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Charlène



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MessagePosté le: 3 Fév 2007, 3:02 pm    Sujet du message: Répondre en citant
 
astro52 a écrit:
C'est avec les enfants très mal élevés que c'est plus difficile car ils peuvent être majoritaires dans une classe et même s'ils vont moins loin, ils ne s'arrêtent jamais et ne reconnaissent jamais leur tort.

On est d'accord.
Je viens de relire un peu... J'ai l'impression de nager dans un certain quiproquo avec vous : dans le fond j'ai l'impression que nous sommes plutôt d'accord sans le savoir!
Mais je vous trouve quand même très affirmatif avec cette histoire d'enfant border-line. Vous n'avez pas répondu à ma question : quelles références scientifiques détenez-vous??

Bien à vous
Charlène
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Charlène



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MessagePosté le: 3 Fév 2007, 3:08 pm    Sujet du message: Répondre en citant
 
Je crois aussi que je me suis mal fait comprendre :

Quand j'ai dit que certains s'engouffrent facilement dans la brèche, je veux parler de tous ceux qui ont un sal comportement et qui le font passer pour un pétage de plomb dans le sens où ce serait plus fort qu'eux et qu'ils ne seraient pas responsables, les pauvres chéris... Je veux dire que l'excuse de la pathologie est d'après moi trop souvent avancée. Maintenant, si c'est vraiment le cas, c'est autre chose...
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astro52



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MessagePosté le: 4 Fév 2007, 3:09 pm    Sujet du message: Répondre en citant
 
Charlène a écrit:
Quand j'ai dit que certains s'engouffrent facilement dans la brèche, je veux parler de tous ceux qui ont un sal comportement et qui le font passer pour un pétage de plomb dans le sens où ce serait plus fort qu'eux et qu'ils ne seraient pas responsables, les pauvres chéris...


Non, franchement ça ne me semble pas possible parce que pour faire ça de manière crédible il faut une maturité qu'un enfant n'a pas. En face, il y a toute une palette de professionnels (plusieurs enseignants, un psy, etc...) donc un "imposteur" serait vite démasqué.
Et puis il n'y a aucune comparaison possible car un élève qui a un sale comportement l'a en permanence, ce qui n'est pas la cas d'un élève malade qui aura plutot des changements d'état soudain.
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