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réforme de la justice pénale et civile en Franceréformes dans la société française et autorité de l'Etat

réforme de l'école primaire et de l'éducation nationale

[29 mars 2007]

Proposition  E21

Pourquoi

Pourquoi

Avancer les évaluations nationales du début du CE2 à la fin du CE1, puis celles d'entrée au collège à la fin du CM2, après avoir déterminé un niveau minimum recommandé pour le passage en cycle supérieur.

Ces évaluations, désormais, serviraient à la décision de passage en cycle 3 ou au collège. Elles ne constitueraient pas un examen à proprement parler, les maîtres restant libres de leur choix, mais un résultat négatif permettrait de justifier objectivement une demande de redoublement ou la perspective d'une orientation. En effet, ces évaluations nationales nouvelle formule ne se réduiraient pas à un Q.C.M. et comprendraient différents exercices techniques, notamment en français et mathématiques : lecture-déchiffrage, utilisation d'un dictionnaire, recopiage, courte dictée, petite production écrite, comparaison de nombres, calculs simples, tables de multiplication, utilisation d'une règle, propreté, etc. (fin CE1) ; lecture expressive, compréhension, vocabulaire, production écrite, dictée, connaissance du monde, calcul mental, techniques opératoires, résolution de problèmes, etc. (fin CM2).

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Les actuelles évaluations nationales ne servent à rien d'autre qu'à faire du recensement. Et encore : du recensement pas tout à fait fidèle à la réalité... En effet, on ne fait pas toujours passer les tests aux élèves les plus faibles, bien qu'il s'agisse de Q.C.M. Le résultat étant connu d'avance (on sait qu'ils n'arriveront même pas à lire ou à comprendre les questions et qu'au mieux ils se contenteront de cocher au hasard), on préfère éviter de perdre son temps et d'humilier ce type d'élèves. Les raisons sont bonnes mais les statistiques sont donc faussées.

Venons-en à l'essentiel : en quoi est-il si utile de dépenser autant de temps au début du CE2 et du collège pour connaître (imparfaitement) le niveau global des élèves, année après année ? Car en fait, qu'apprend-t-on ? Que le niveau des élèves baisse régulièrement. Ah ! Parce qu'on ne le savait pas ??
  Et que fait-on pour y remédier ? On refait les mêmes tests l'année suivante ! Pour avoir les mêmes statistiques ou presque : avec la même tendance à la baisse. Pour apprendre ce que l'on sait déjà depuis vingt ans. Ou pour s'apercevoir qu'untel n'a pas le niveau, qu'il aurait dû redoubler. Mais c'est trop tard ! Il est DÉJÀ passé... C'est dire toute l'inutilité de ce type d'évaluation : c'est AVANT le passage qu'il faut savoir si un élève peut passer ou pas ! En l'état actuel, ces évaluations purement statistiques n'ont qu'un intérêt très relatif qui dénote surtout une impuissance flagrante : quand on ne sait plus résoudre, on recense.

Propositions majeures Remanier la Convention des droits de l'enfant
Accroître le pouvoir du professeur vis-à-vis des élèves (avec limites)
Réhabiliter les punitions et les sanctions à l'école avec bienveillance

études phares

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L'autorité du professeur : histoire d'un rapt

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